CODA

Grâce aux grands pianistes, comme Schubert, Mozart ou Chopin, les pianos sont devenus très populaires dans le monde de la musique. De la famille des cordes frappées, cet appareil est composé de touches, de marteaux, de chevalets et d’une table d’harmonie.

Réputé pour son élégance et la beauté de sa sonorité, le piano figure parmi les instruments de musique les plus plébiscités par les élèves dans le conservatoire.

De plus, avec ses nombreuses touches noires et blanches, cet instrument de musique permet au pianiste de jouer n’importe quelle mélodie. À la différence d’un orgue ou d’un clavecin, il est possible, avec cet équipement, de travailler sur les nuances pour donner un air mélancolique ou gai au morceau joué. Ceci, grâce à la pédale.

Autrefois réservé à la haute bourgeoisie et à l’élite, le piano se démocratise de plus en plus. Même la classe moyenne peut désormais apprendre à jouer de cet instrument en achetant son propre piano d’étude ou en se tournant vers la location de piano.

Quel que soit le type de piano utilisé lors des cours de piano (piano acoustique [piano à queue ou piano droit] ou piano numérique), il reste primordial de savoir déchiffrer la partition. Les débutants doivent en particulier maîtriser la notion de coda.

La « coda » est un terme italien qui signifie « queue ». Il s’agit d’une indication de fin de morceau. Son signe s’apparente à un cercle traversé par une croix. Lorsque le musicien croise ce symbole musical, après une reprise, il doit se rendre en fin de partition.

La coda s’applique solidairement avec deux autres indications, « da capo » et « dal segno », pour définir les répétitions à exécuter dans une partition. Ainsi, le symbole « da capo al coda » ordonne au pianiste de répéter le morceau depuis le début jusqu’à rencontrer le premier signe de coda. « Dal segno al coda » indique, quant à lui, la reprise depuis le signe de renvoi.