Tierce

Structurer les accords de vos mélodies au piano demande certainement une connaissance des intervalles de notes. Il en existe huit. Par exemple, la tierce (l’intervalle de trois sons) s’avère la plus importante en musique classique, en jazz, en valse, etc. Effectivement, c’est grâce à la tierce que le pianiste détermine si un accord est majeur ou mineur. Sur une partition, elle s’associe aux deux notes positionnées sur deux lignes ou interlignes successifs.

La tierce majeure est l’une des trois notes formant l’accord majeur qui sonnera plutôt joyeux à l’oreille. Il s’agit d’un intervalle musical entre deux notes de quatre demi-tons. Par exemple, Le Printemps, un concerto pour violon d’Antonio Vivaldi, créé en 1725, est caractérisé par une tierce majeure. À noter que Vivaldi était un violoniste et un compositeur virtuose parmi les plus célèbres de la période baroque. Également, la musique symphonique de Beethoven se base majoritairement sur un accord majeur. C’est notamment le cas pour sa cinquième symphonie créée en 1808, durant la période romantique. Des instruments en bois (flûte, hautbois, basson, contrebasson…), en cuivres (cor, trompette, trombone), de percussions (timbales) et à cordes (violon, violoncelle, contrebasse…) étaient utilisés pour les compositions musicales de l’époque.

Par ailleurs, la tierce mineure caractérise l’accord mineur, plus triste à écouter. Il s’agit d’un intervalle de deux notes séparées par trois demi-tons. Bon nombre d’œuvres musicales sont composées en accord mineur. C’est notamment le cas pour la sonate no 2 en Si bémol mineur de Frédéric Chopin, qui a été composée pour la première fois en 1839. En 1845, Robert Schumann a créé le concerto pour piano en La mineur. Aussi, la seule sonate pour piano de Franz Liszt, composée en 1852, est en Si mineur. La troisième sonate pour violon et piano de Claude Debussy (1915) est également en Sol mineur.

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