Timbre

En musique, analyser les signaux sonores s’avère une tâche assez difficile. Pour les structurer, les musiciens les associent à des timbres, des fréquences et des intensités qui sont propres à chaque instrument ou chaque voix.

Par définition, le timbre est la qualité d’un son musical ou vocal. Il permet au musicien de différencier des sons de même fréquence et de même intensité sans avoir recours aux partitions. C’est ce qui fait qu’une seule note jouée au piano, au violon ou à la flûte ne produit pas le même son. Tout type d’instrument dispose effectivement d’un timbre qui lui est propre. De surcroît, ce concept est un paramètre indéniable dans les compositions musicales.

La notion du timbre musical a fait son apparition durant les XVIIIe et XIXe siècles. Cela est dû notamment à l’invention et au développement du piano.

À chaque époque, des œuvres à timbres différents ont été créées. Pendant la période baroque (1600 – 1750), l’opéra, la sonate, le concerto de soliste et celui grosso, et, plus tard, la symphonie ont vu le jour. Les musiques baroques sont composées, à l’époque, avec de la flûte à bec, des hautbois, du clavecin, du luth et de l’orgue. Les compositeurs remarquables pendant cette période étaient Vivaldi, Bach et Haendel.

De 1750 à 1800, les compositeurs de la musique classique, tels que Wolfgang Mozart, Beethoven et Haydn, apportent des timbres plus classiques aux opéras, sonates, concertos et symphonies. De plus, Haydn a créé le quatuor à cordes, une œuvre instrumentale jouée avec deux violons, un alto et un violoncelle. La période romantique (1800 – 1900), quant à elle, se caractérise par l’amélioration des formes musicales du classicisme (sonate, concerto, symphonie, quatuor). Elle se démarque aussi par l’invention du trio avec piano, violon et violoncelle. Les pianistes et compositeurs de l’époque étaient Beethoven, Chopin, Schumann, Liszt, Tchaïkovski…

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