En solfège, l’altération indique un symbole musical placé sur les partitions, devant une note pour en changer la hauteur. Il en existe cinq types, dont trois simples (dièses, bémols, bécarres) et deux doubles (double dièse, double bémol).
Le dièse monte le son de la note de musique d’un demi-ton chromatique (son plus aigu). Autrement dit, il permet de réaliser un intervalle de demi-ton. Par contre, le bémol le descend d’un demi-ton chromatique (son plus grave). Le bécarre, quant à lui, annule l’effet du dièse et du bémol. Le double dièse vise à élever la note de deux demi-tons. Le double bémol l’abaisse en revanche de deux demi-tons.
Par ailleurs, le dièse peut se placer à côté de la clé (altération à l’armure) ou à côté d’une note, dans une mesure (altération accidentelle). Le dièse à l’armure indique la tonalité d’une partition. Le dièse accidentel s’applique, lui, à la note à côté de laquelle il se trouve, et à ses octaves supérieures et inférieures. Son effet se termine après la barre de fin de mesure. C’est la barre de dièses.
En effet, une mesure est délimitée par des traits verticaux appelés « barre de mesure », en l’occurrence la barre de dièses. Une barre de dièses simple marque la fin d’une mesure et le début d’une autre. Une double barre de dièses indique, quant à elle, un changement dans la partition. En outre, une double barre de dièses dotée d’un trait plus épais sert à signaler la fin du morceau.
Pour le piano, les barres de mesure ne possèdent pas de rôle musical à proprement parler. Elles servent juste à structurer la partition.
À noter que chaque musicien doit apprendre par cœur l’ordre de dièses pour connaître la gamme jouée. Cela permet aussi de trouver la tonalité d’un morceau (ou les tonalités en cas de modulation). Cette dernière peut également être recherchée en repérant la tonique, et grâce à l’accord de dominante qui est propre à une seule gamme (gamme majeure ou gamme mineure). Dès lors, il est possible de reconnaître l’accord diatonique et le degré de la gamme.