Le piano renvoie à un illustre instrument de musique à cordes (frappées par les marteaux) qui fascine le public. Suivre des cours de piano signifie travailler son oreille musicale, avoir une bonne indépendance des deux mains et le sens du rythme. Cependant, derrière l’agilité visible des doigts du pianiste et la sonorité envoûtante des pianos droits ou à queue se cache un ensemble de mécanismes. En ce sens, les pianistes aguerris savent très bien qu’un piano mal accordé ne produit que du son altéré et disgracieux. Pour pallier le problème, il faut solliciter les services d’un accordeur professionnel qui connaît parfaitement la manipulation de la clé d’accordage.
Par ailleurs, les pianos disposent d’une partie harmonique constituée d’un barrage, d’un cadre et d’une table d’harmonie sur laquelle se trouvent les cordes. Sur l’un des 2 bouts de chaque corde se place un anneau appelé « bouclette » et l’autre extrémité est roulée autour d’une espèce de clou à vis nommée « cheville ». En outre, le sommier désigne l’endroit où sont clouées les chevilles qui, avec le temps, peuvent devenir irrégulières et causer l’impossibilité de tenir le piano en diapason. À quelques distances de ces clous à vis se trouve un archet en bois, simplement ou doublement recourbé, appelé « chevalet ». À noter que cette pièce en bois est également présente dans les instruments de musiques à cordes et à clavier, comme le clavecin.
En principe, le chevalet sert à égaliser la hauteur des cordes. L’enfoncement d’une touche sur le clavier permet au marteau de frapper les cordes, produisant ainsi un faible son. Pour qu’une forte sonorité résonne dans l’air, les chevalets doivent transmettre les vibrations des cordes vers la table d’harmonie. À titre indicatif, le chevalet peut être fabriqué avec d’autres matériaux (outre le bois), à savoir les os, les matériaux composites et thermoplastiques (polycarbonates ou acétates). Aussi, certains pianos disposent de deux chevalets, notamment un petit et un autre un peu plus grand.