L’éveil musical tient une place de choix dans le développement des capacités d’écoute et de concentration chez l’enfant, dès l’âge de 3 ans. Il n’existe rien de mieux que l’apprentissage du piano pour son initiation dans l’univers musical. Cependant, avant de pouvoir jouer au piano tel un pianiste aguerri, comme Chopin, le débutant passe obligatoirement par des cours de solfège. En ce sens, les pianistes novices peuvent suivre des cours de piano au sein d’une école de musique.
Outre l’apprentissage des gammes et des rythmes, le professeur de piano enseigne le phrasé. Cette notion renvoie aux différents effets de ponctuation d’une phrase musicale. Elle englobe également les techniques d’interprétation liées à la durée, au rythme et à l’expression des notes (accentuation, ornementation et nuance). Dans un phrasé, le musicien distingue le legato (l’art de lier les notes) et le staccato (l’art de piquer les notes).
Avant d’interpréter un morceau, il convient de décomposer la partition en des parties cohérentes, notamment en phrases musicales. Une fois dans la pratique, le prof de piano exige la qualité du toucher pour le legato et le staccato afin d’avoir un beau rendu sonore. Au piano, le jeu du légato consiste à ne pas relâcher la pression d’une note avant d’appuyer sur la suivante. Ainsi, les notes s’enchaînent avec fluidité. Concernant le staccato, le pianiste en phase d’apprentissage joue les différentes notes en les détachant les unes des autres. Pour cela, il exerce une courte pression sur les touches du clavier. Autrement dit, son doigt sautille d’une note à une autre.
Pour aider les pianistes débutants dans le déchiffrage des partitions, le compositeur y indique le phrasé à reproduire sur l’instrument de musique. En ce sens, le staccato se présente sous forme d’un point placé au-dessus ou au-dessous de la tête de la note (à l’opposé de la hampe de la figure de note). Par ailleurs, le compositeur peut utiliser des courbes de liaisons de manière à indiquer qu’un groupe de notes doit être joué en legato. À noter que chaque jeu pianistique nécessite l’indépendance des deux mains.