Prélude

Du latin « praeludere », le prélude qui signifie littéralement « se préparer à jouer » est un genre musical qui a pris plusieurs formes dans l’histoire de la musique. Durant la période baroque, il servait aux musiciens à s’assurer du bon accord de l’instrument avant d’interpréter le corps principal d’une composition. Il s’agit souvent d’une pièce improvisée par l’interprète, et donc sans forme musicale préétablie.

Le terme prélude peut aussi être utilisé pour désigner une pièce instrumentale destinée à un instrument soliste, rarement à l’orchestre ou à la voix. Ici, il a pour rôle d’introduire une autre pièce de caractère plus composée.

À partir de la période romantique, les compositeurs, comme Frédéric Chopin, font du prélude une œuvre totalement autonome et souvent virtuose. Il est ainsi devenu un genre pianistique. Les préludes de Chopin sont notamment de petites pièces au nombre de 24, faisant toutes partie de l’opus 28. Parmi eux, le 4e est très prisé dans le cours de piano pour débutant au conservatoire. Hors de l’opus 28, ce compositeur a également écrit deux autres préludes, à savoir le Prélude en ut dièse mineur, op. 45 et le Prélude en La bémol, op. posth. 

Claude Debussy fut le grand successeur de Chopin en matière de préludes pianistiques autonomes. Il a, lui aussi, composé 24 préludes, parus en 2 séries de 12. À la différence de ceux de son prédécesseur, ce sont en général des morceaux assez longs.

Jean-Sébastien Bach a également laissé, en plus de ses nombreuses partitions, une multitude des préludes pour piano, dans ses deux livres intitulés Le Clavier bien tempéré. Ses préludes restent encore très joués actuellement. Beaucoup de pianistes les plébiscitent pour leur style, d’autres pour leur intérêt pédagogique. Ces pièces sont, en effet, très reconnues pour être un bon support d’apprentissage. Par exemple, le Prélude en Do majeur permet au pianiste débutant de bien travailler l’indépendance des mains.

Soldes d'été - Jusqu'à 35% de remise

X