Attrape

Cousin de l’orgue, du clavecin et de l’épinette, le piano a vu le jour en Italie, puis remodelé plusieurs fois en Allemagne. Mis en application industrielle aux États-Unis, cet instrument de musique se démocratise et se décline désormais en plusieurs styles de musique. Mozart, Schubert, Chopin ou encore Bach ont composé des partitions pour cet appareil.

La mécanique de base des pianos acoustiques (pianos droits et pianos à queue) est un dispositif mixte constitué de l’ensemble des éléments permettant la frappe des cordes. Pour la création des sonorités harmonieuses, plusieurs composantes entrent en ligne de compte, à savoir la table d’harmonie, le sommier, le chevalet, la cheville d’accord, le cadre métallique, les cordes, le clavier et le pédalier (comprenant deux pédales). En outre, parmi les pièces garantissant le bon fonctionnement de l’instrument, il existe, entre autres, l’étouffoir, le marteau, le bâton d’échappement et l’attrape.

L’attrape est un dispositif constitué essentiellement de bois, surmonté de feutre. Fixée directement à l’arrière de la touche, elle a pour rôle d’empêcher le marteau de se replacer dans sa position d’origine en amortissant le retour de la contre-attrape.

En effet, lorsque la touche du clavier est enfoncée, des marteaux viennent frapper les cordes, les faisant ainsi vibrer. L’attrape remonte alors pour éviter que le marteau ne rebondisse en revenant vers l’arrière.

Tant que la touche des pianos reste enfoncée, l’attrape est relevée, et le marteau bloqué dans sa descente, soit à mi-chemin de sa course. Ainsi, si l’accordeur ou le pianiste souhaite répéter la mélodie de la corde sans relâchement de la touche, la frappe du marteau sera moins forte, car il aura moins d’élan. En revanche, lorsque la touche est relâchée, l’attrape et le marteau retrouvent leur place normale.

À la différence des modèles acoustiques, les pianos numériques sont dépourvus de cordes, de marteaux et d’attrape. Dans ce cas, le son est généré électroniquement à partir du pédalier et du clavier.

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