Bouton d’échappement

Parmi les instruments de musique à cordes figure le piano, inventé en 1709 par l’Italien Bartolomeo Cristofori. Avant d’acheter un piano, sachez que la maison Pleyel a accompagné les plus illustres interprètes et compositeurs, comme Chopin, à travers les époques. Cette marque de pianos française fondée en 1807 a reçu de nombreuses récompenses et prix grâce aux multiples innovations permettant l’évolution globale de ce si bel instrument de musique.

Outre les différents types de pianos (piano à queue, piano droit, piano numérique, synthétiseur, etc.), il existe d’autres catégories. Concrètement, le piano Alexander (pesant plus d’une tonne et mesure 5,7 m de long) désigne le plus grand piano du monde. En revanche, le demi-queue renvoie à un petit piano à queue mesurant un peu plus de 2 m et possédant une qualité sonore très proche d’un piano de concert. En outre, vous pouvez également distinguer le piano d’étude dédié aux pianistes débutants durant leurs premières années d’étude.

Outre la table d’harmonie (traduisant l’énergie du pianiste en une sonorité riche et résonante) et les 3 pédales, le piano a également son côté mécanique. Ce système d’agencement se compose par les touches du clavier, les leviers d’étouffoir, l’attrape marteau, le chevalet, le levier de répétition et le bouton d’échappement. Quand le pianiste joue les partitions d’une musique, le bouton d’échappement (une pièce en bois) appuie sur le rouleau du marteau, avec un mouvement oblique, pour le propulser vers les cordes.

Cette pièce en bois ne reste donc pas en contact avec le marteau, il s’en échappe, d’où son nom bouton d’échappement. De ce fait, tous les pianos munis d’un échappement simple ne peuvent pas rejouer une note sans que la mécanique ne soit entièrement revenue en position de repos. Autrement dit, le bouton d’échappement doit repasser sous le marteau pour pouvoir rejouer la note, ce qui nécessite la remontée complète de la touche sur le clavier.