Comme le cymbalum, le piano est un instrument de musique polyphonique à clavier, dans la famille des cordes frappées. Il se décline en deux formes, à savoir le piano droit avec des cordes verticales et le piano à queue avec des cordes horizontales. Il existe également le piano numérique, qui ne dispose d’aucune corde, mais uniquement des haut-parleurs.
Le nom du piano vient tout d’abord d’une abréviation du pianoforte, c’est-à-dire un clavicorde ayant la possibilité de nuancer le son selon la frappe des claviers. Il dispose de trois pédales actionnées par les pieds de musicien, dont celle du gauche sert à diminuer le son, celle du milieu à maintenir une note, et la pédale droite à faire résonner l’ensemble. Sachez que jouer cette nuance n’est pas possible avec d’autres instruments de musique, comme le clavecin, l’épinette ou l’orgue.
Les sons des pianos proviennent des vibrations produites par les cordes, préalablement frappées par des marteaux couverts de feutre. C’est la table d’harmonie qui reçoit ensuite la vibration, par l’intermédiaire d’un chevalet. Chaque corde est tendue entre une pointe d’accroche d’un côté et une cheville de l’autre côté. Plantée dans une pièce de bois nommée « sommier », cette cheville permet de faire varier la tension de la corde.
Pour qu’un piano acoustique reste mélodieux, il doit être bien accordé. À noter que les chevilles du piano sont en métal. Leur accordage se fait ainsi à l’aide d’une clé d’accord, afin de trouver l’équilibre parfait. Ce réglage doit être effectué par un accordeur professionnel, une ou deux fois par an. Cela, puisque le piano compte environ 220 cordes dont il faut bien en vérifier la justesse pour avoir une bonne sonorité. À préciser que cet accordage consiste à corriger le diapason pour ensuite jouer les notes de Chopin, de Beethoven et de Vivaldi correctement.