Crescendo

Chaque morceau de musique dispose non seulement de son propre tempo, mais aussi de son rythme, de sa mélodie et de sa propre nuance. Ce dernier geste est souvent compliqué à accomplir pour les débutants en conservatoire. Effectivement, en cours de piano, les morceaux de Chopin, de Beethoven ou de Litz possèdent une nuance parfois difficile à exécuter. Dans le solfège à suivre, les nuances sont souvent indiquées en différents signes, termes, symboles et abréviations, comme très faible (pp), faible (p), fort (f) et très fort (ff).

Sur beaucoup d’instruments de musique, il est possible de varier le volume des sons, sans passer par un bouton dédié. C’est notamment le cas d’un piano acoustique (le piano à queue ou piano de concert et le piano droit). Plus le pianiste appuie fort sur les touches de clavier, plus la sonorité sera forte. Pour régler cette nuance, les pianos acoustiques possèdent un pédalier de deux ou trois pédales qui permettent de gérer les qualités sonores. À la différence des pianos à queue ou des pianos droits, le piano numérique et le piano d’étude ont également des pédales, mais qui ne peuvent pas recréer les nuances d’une véritable pédale d’amortissement.

Les indications de nuance dans une partition se présentent toujours par des noms issus de l’italien, et par des abréviations afin d’être plus faciles à lire. Si les musiciens veulent réaliser plusieurs nuances musicales dans un passage, ils doivent savoir alterner rapidement entre un son doux et un son fort, ou inversement. Dans ce cas, le compositeur emploie les termes de crescendo et decrescendo.

Le crescendo est un signe qui indique au musicien qu’il doit effectuer une augmentation progressive de l’intensité sonore. La plupart du temps, le crescendo peut être désigné par une abréviation « cresc. ». Le decrescendo, quant à lui, marque la diminution graduelle d’un son.

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