Jouer du piano ne se résume pas à la connaissance des notes, des accords et des gammes. Cela implique la maîtrise du tempo musical. C’est un mot italien signifiant temps, il définit la vitesse ou le rythme auquel le pianiste va jouer son morceau de musique. En solfège, il existe différentes indications de tempo, comme le largo, le lento, l’allegro, le presto, etc. Dans une partition, vous les trouverez sur la partie au-dessus de la première mesure.
En règle musicale, chaque tempo se mesure en pulsation ou en battement par minute. Par exemple, le largo est de 40 à 60 pulsations par minute, 52 à 68 pour le lento, 60 à 80 pour l’adagio… En pratique, ces différentes vitesses ne dépendent absolument pas de la volonté du musicien. En effet, c’est le métronome, un instrument donnant un signal audible, qui les indique. Sachez également que plus le tempo est élevé, plus courte sera la durée entre chaque pulsation.
Avec un piano acoustique ou un piano numérique, il existe différentes formes musicales que vous pouvez composer sur le clavier. Le tempo ou le mouvement musical indique la transaction entre chaque partie des mélodies jouées.
Les rythmes musicaux peuvent varier en fonction du compositeur, de la période et, bien sûr, des instruments de musique utilisés. À l’époque romantisme, Chopin a inventé la sonate no 2 pour piano en Si bémol mineur qui se compose de quatre tempos (Doppio movimento, scherzo, lento et presto). Au même moment, Beethoven a créé entre autres le triple concerto en Do majeur pour piano, violon, violoncelle et orchestre. L’œuvre musicale comporte trois tempos, à savoir l’allegro (en Do majeur), le largo (en La bémol majeur) et le rondo (en Do majeur). En ce qui concerne le blues, composé pour la première fois par Erik Satie en 1891, ses tempos peuvent varier entre le lento et le vivace.