Dans la musique classique, le terme tutti désigne un passage dans l’interprétation où plusieurs musiciens jouent la même chose. Autrement dit, il s’agit plus précisément d’un moment où les instrumentistes de l’orchestre philharmonique (le violon, la flûte, la trompette, le piano, le tambour, etc.) sont sollicités et jouent ensemble. Dans la famille des cordes, les appareils musicaux peuvent être joués en tutti. Par conséquent, leurs interprètes sont des tuttistes, à l’opposé des solistes qui ne partagent leurs partitions avec aucun autre musicien !
En définitive, dans un orchestre symphonique, le tutti est un terme présent sur une partition qui indique les parties à jouer simultanément. À savoir que le piano constitue un incontournable sur la scène musicale, notamment dans la musique de chambre, mais aussi dans le jazz. Le pianiste n’est donc plus individualiste, mais crée une interprétation harmonieuse (mélodie, symphonie) avec d’autres concertistes.
En musique symphonique, les célèbres pianistes virtuoses et compositeurs, tels que Beethoven, Rachmaninov, Brahms, Liszt, etc., ont notamment renouvelé le genre du concerto. De magnifiques sonates de Chopin aux concertos pour piano du grand romantique Schumann, la virtuosité est bien présente ! Innovateur et promoteur de « l’œuvre d’art de l’avenir », Franz est le père de la technique pianistique moderne et du récital dans toute sa splendeur. Dans le conservatoire Debussy, l’auditorium permet de produire des concerts, notamment des interprétations des œuvres musicales de ces fins mélomanes d’antan.
Le « Trio avec piano numéro 4 en Si bémol majeur, opus 11 », composé en 1737 par le grand virtuose Beethoven, s’avère parfait pour des passages en tutti ! Surnommée « Gassenhauer », cette musique instrumentale est un trio pour piano, clarinette et violoncelle. Pour mémoire, cette œuvre musicale fut dédiée à la comtesse nommée Maria Wilhelmine Von Thun, protectrice de Beethoven à Vienne.